Dans le dernier article, je vous laissais au Col de Vergio pour une pause réparatrice aussi bien pour nos jambes que pour nos estomacs (article #TeamGR20 : De Ciuttulu Di Mori Au Col De Vergio). Contrairement à la veille, où le pique-nique avait un peu traîné, cette fois pas de temps à perdre car le chemin qu’il nous reste vers les Bergeries de Vaccaghja nous prendra encore quelques heures.
Notre petit groupe repart à travers la forêt pour une phase agréable, voir même digestive, au coeur des pins.
Après une bonne heure de marche « roulante », à savoir sans difficultés ni dénivelé particuliers, nous atteignons le Col San Petru (Saint-Pierre) qui s’élève à 1452 m. C’est l’occasion de se poser pour souffler devant un spectacle qui, une fois encore, est époustouflant quelque soit l’endroit où nous regardons.
Les vallées s’étendent à nos pieds et nous permettent à chaque fois de nous rendre compte du chemin parcouru. Et cette fois, la #TeamGR20 n’a pas chômé, même à mi-journée!
A cet endroit, le vent souffle et sculpte le paysage de façon incroyable.
Nous repartons pour le dénivelé le plus important de la journée, de 300 m, mais qui restera tout de même tranquille comparativement à ce que nous avions vécu la veille. A ce moment, on me prête des bâtons de marche qui deviendront mes meilleurs amis pour les prochaines heures et surtout le lendemain, m’apportant une grande aide aussi bien en montée que dans les descentes.
Passé ce col, on assiste à un phénomène vraiment impressionnant. Le vent pousse les nuages au-dessus du col qui s’y engouffrent à grande vitesse, modifiant non seulement le paysage mais également le temps et tout ceci en une poignée de secondes. C’est magnifique…
A plus de 1800 m d’altitude, nous sentons notre destination se rapprocher doucement, mais sûrement, au fil des couleurs automnales qui nous entourent.
Puis, nous parvenons au Lac de Ninu, qui fut pour moi un des plus beaux moments de ce séjour. Situé à 1743 m d’altitude, il est avec ses 6 ha le deuxième plus grand lac de Corse.
La lumière qui déclinait offrait, à ce moment-là, un superbe jeu d’ombre et de lumière tout en mettant en valeur la tranquillité du lac.
En longeant les abords de l’eau, la tourbe sous nos pieds nous offre un vrai confort, non négligeable après toutes ces heures de randonnée.
A ce moment-là, François notre guide nous annonce que notre logement ne se trouve plus qu’à une petite heure de marche. C’est avec soulagement qu’Aurélie/Madame Oreille, Céline/Je Papote, Mary/Les Baskets Roses, Benjamin/Benoblog, François/Un Monde d’Aventures, Emmanuel notre GO et moi-même, accueillons cette nouvelle, surtout en voyant la lumière du jour décliner petit à petit.
Et c’est à la nuit tombée, que nous arrivions enfin à destination, aux Bergeries de Vaccaghja, à environ 30 minutes du refuge de Manganu, l’un des nombreux refuges étapes du GR20. De nombreuses tentes sont installées à l’extérieur par le berger, mais ce soir-là, les filles et moi choisirons le couchage dans un dortoir au chaud avec option douche, chaude elle aussi, véritablement bienvenue après cette longue journée.
Et comme de coutume, c’est autour d’un bon repas que se termine cette soirée dans la bonne humeur, les chants… et de très bons digestifs!
Une bonne nuit de sommeil se profile avant d’attaquer la dernière journée durant laquelle nous redescendrons vers la civilisation… et non sans mal!
Pour ou revoir mes articles sur cette l’île de beauté, cliquez sur Corse!
18 Comments
arrrrfffff, trop dur pour moi, tout ça, mais ça a du être une super expérience!
C’était unique! J’en garde un souvenir vraiment extraordinaire.
C’est vraiment magnifique….
Quant aux bâtons de marche, je ne leur trouve qu’un inconvénient : ils ne sont pas pratiques quand on veut prendre des photos 🙂
C’est vrai que faire des photos avec les bâtons, c’est du sport. Mais, on prend vite ses habitudes car il est impossîble de ne pas faire de photos devant de tels paysages! 🙂
En effet, c’est magnifique ce lac ! Quelles couleurs ! vous êtes arrivés au bon moment pour faire de superbes photos, c’est cool 🙂
Ce passage sur le lac reste un de mes meilleurs souvenirs tant la lumière y était fabuleuse!
j’imagine que je n’ai pas le niveau sportif mais que c’est beau et en plus François et les bons plats corses à la fin, juste parfait !
Ça vaut le coup de souffrir pour profiter de tout ça 😉
Impressionnant tout le chemin parcouru. Ça ne devait pas toujours être évident avec le vent. Bises et beau week-end.
C’est la plus grande étape du GR20 (20 km) mais pourtant avec tout ce que l’on a vu, je n’ai pas eu l’impression de faire autant de chemin. On ressentait le vent surtout lorsque des passages des cols, mais rien de bien méchant pour notre randonnée.
Bises
C’est une rando magnifique au cœur de paysages sublimes…en voyant tes photos cela ne me donne qu’une envie : refaire le GR20 !
Bravo pour tes très belles photos et la performance car ce n’est pas toujours un chemin facile…
Oh non, je te confirme cela n’a pas toujours été facile! Mais pour moi il n’y a pas eu de difficulté particulière ce jour-là, contrairement au lendemain…
Merci 🙂
Bonjour Lalydo, magnifique billet sur cette Corse parfois mystérieuse, je peux me tromper mais on doit mieux l’appréciée en chaussant de bonnes chaussures sans oublier les bâtons! Les paysages sont grandioses et vertigineux, on attends la suite en attendant passe de bonnes fêtes de Noël!!
Bonjour Jean-Pierre, je ne peux que te confirmer que c’est encore plus fort à vivre même si en photo, cela reste pas mal 😉
Merci beaucoup, bonnes fêtes de Noël à toi aussi aussi qu’a ta douce!
Quelle aventure, ça n’a pas dû être facile mais ces paysages somptueux sont à ce prix ! Bravo ! Bisous.
Mes jambes s’en sont souvenues durant quelques jours, mais cela valait tellement le coup que c’est vite oublié.
Merci beaucoup, des bises!
Tu as du en prendre pleins les yeux !
C’était fabuleux!