Misérable Miranda

Misérable Miranda d’Isabel Wolff

Miranda est vétérinaire comportementaliste. Alors que sa vie professionnelle fonctionne très bien, côté vie privée ce n’est pas la même histoire. Elle vient de rompre ses fiançailles avec l’homme qu’elle pensait être l’Homme de sa vie et une rencontre va faire resurgir son passé et surtout l’acte effroyable qu’elle a commis l’année des ses 16 ans et qui la hante encore… Torturée par la culpabilité, elle va tout faire pour tenter de réparer.

Soyons clairs tout de suite : je ne suis pas fan de chick lit, ce n’est vraiment pas le genre de bouquins que je lis habituellement. Et pourquoi me suis-je donc retrouvée avec ce livre entre les mains? Parce qu’il était offert pour l’achat de 2 livres de cette édition… 😀 (En l’occurence Chroniques de l’Asphalte et La Vague).

Bien que je ne suis pas fan de ce genre de littérature, j’avoue avoir passé un bon moment avec cette misérable Miranda. Ça se lit bien, ce n’est pas prise de tête et le sujet traité était bien sympathique. Les passages sur ses consultations étaient très drôles, son métier consistant plus à éduquer les maîtres que les animaux, il y a quelques passages assez savoureux! Isabel Wolff semble s’être bien renseignée sur les métiers dont elle parle dans son livre (en tous cas pour le photographe, c’est sûr), ce qui rend son approche intéressante. De plus, les thèmes abordés tels que la culpabilité, le poids d’un lourd secret et bien entendu le pardon, sont traités avec justesse et sans trop de mièvrerie. Les personnages sont attachants, surtout les « seconds rôles » tels que Daisy, on se prend vraiment à l’histoire grâce à eux.

Bien entendu, cela parle d’amour, mais à ma grande surprise sans trop moments « cucul la praline ». Il y en a… mais pas trop! (Heureusement, car vu ma grande âme romantique, je l’aurais jeté avant!)

Ce roman m’a fait passé un bon moment, loin des précédentes lectures, un peu plus… tortueuses 😀 ! Mais… pour autant,  je ne remettrais pas le nez dans de la chick lit tout de suite! 😉