Martha et et Alan d’Emmanuel Guibert
A 5 ans, Alan rencontre Martha. Cette amitié va accompagner les jeunes enfants, issus de milieux différents, durant quelques années de partages, de jeux et resurgir dans les souvenirs d’Alan, à la fin de sa vie.
Après La Guerre d’Alan et L’Enfance d’Alan, Emmanuel Guibert revient sur un épisode marquant de la vie d’Alan Ingram Cope, sa rencontre avec la petite Martha la compagne des jeux enfantins et surtout l’objet de ses premiers sentiments amoureux.
Alan Ingram Cope, qui fut l’ami du dessinateur et dont les souvenirs ont engendré ses précédentes bandes dessinées, a partagé avec nostalgie cette amitié qui inspira au vieil homme de la tendresse jusqu’à la fin de sa vie. Et c’est avec cette même tendresse qu’Emmanuel Guibert reprend du service pour narrer cette jolie histoire qui compta tant pour son ami.
Cette fois, le dessinateur abandonne le noir et blanc et les cases, pour l’utilisation de la couleur et des illustrations pleine page. Ce parti-pris amène une plus grande liberté d’expression et un récit au plus proche du monde enfantin qui colle parfaitement à l’insouciance de l’enfance. J’ai ressenti une véritable évolution dans le dessin et le traitement de cette histoire, bien que le fil conducteur soit respecté apportant une jolie continuité dans les souvenirs d’Alan.
Si retrouver ce personnage fut un vrai plaisir, les deux précédents récits ayant été une formidable découverte, j’ai été moins happée par cette BD qu’auparavant. Peut-être parce que cet épisode dans la vie d’Alan n’en est qu’un justement et que la tendresse de cette amitié n’apporte finalement rien ou si peu à l’histoire de cet homme qui vécut tant de choses.
Je ne retiendrai de l’histoire de Martha et Alan qu’une jolie parenthèse dans mes lectures mais une parenthèse de toute beauté sous le trait inimitable d’Emmanuel Guibert qui, décidément, ne cesse de me charmer.
Martha et Alan a été lu dans le cadre de l’opération La BD fait son Festival, en partenariat avec PriceMinister-Rakuten, que je remercie vivement!
Je lui octroie la note de 13/20!
6 Comments
Une lecture en demie-teinte donc… Je n’ai pas lu les autres opus, je verrai si je les trouve à la médiathèque…
C’est malgré tout une jolie BD, je n’ai juste pas retrouvé la même ferveur que dans les précédents.
Je vais plutôt chercher les BD précédentes alors… Bises !
Ou commencer par celle-ci pour mieux savourer les autres, au choix! Bises
merci pour le conseil, je ne lis pas tellement de BD j’avoue, mais pourquoi pas de temps en temps …. surtout de jolies comme ça, sans violence !
Celles sur son enfance sont de doux bonbons empreints de nostalgie, tu aimerais!